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Que visiter à Malte lors d’un court séjour ?

Ca y est je suis décidé, je repars à la conquête du monde. Enfin de l’Europe. Enfin de Malte plus précisément. Oui, de ce petit bout de terre perdu en mer méditerrané entre la Sicile à l’est et la Tunisie à l’ouest. Je veux du soleil, de veux des couleurs éclatantes, du blanc, du bleu, je veux de l’eau autour de moi, je veux perdre mes repères et l’ile de Malte me tend les bras (ce qui fait sourire mon banquier qui voit les efforts pour tenir mon compte au-dessus du niveau de la mer).

Que visiter à Malte lors d’un court séjour ?

Armé de ma carte d’identité comme seul papier administratif, d’un sac à dos (je ne pars que 3 jours), me voilà en quelques heures d’avion dans cette île qui parait au bout du monde alors qu’il n’en est rien. Mon 1er jour est assez chargé, j’ai envie de tout découvrir dès le petit matin. Je commence par la visite de La Vallette à pied : cette petite ville est assez cocasse et je remarque aussitôt que la porte principale a été détruite pour laisser la place aux chars de carnaval de passer librement tandis que je distingue un immense chantier en cours pour la création du nouveau parlement, un monument dessiné par le célèbre Renzo Piano, rien que cela.

Le pittoresque à chaque coin de rue

Je ne m’attarde pas trop et contourne les travaux pour accéder aux magnifiques jardins d’Upper barraka d’où l’on peut avoir une vue imprenable sur le grand port, sur la ville de La Valette et les trois cités que sont Cospicua, Senglea et Vittoriosa. Je remarque alors que le plan de la ville est géométrique avec un quadrillage de rue très régulier, certains escaliers remplacent les rues parfois. Je redescends dans la partie basse de la ville qui est la partie la plus populaire où le calme a remplacé la frénésie des touristes resté à Republik Street.

La vie est pittoresque, c’est simple et c’est ce qu’il me faut. Je me rends ensuite sur la place de la république pour déjeuner en terrasse au café Cortina où la cuisine est plus qu’excellente. Après une petite sieste au frais – je préfère éviter le soleil qui frappe fort aux premières heures de l’après-midi – je pars découvrir Floriana où un agréable parc m’attend, donnant sur le grand port et les 3 fameuses cités.

De la visite des 3 Cités

Jour 2. Voilà 24 heures à peine que je suis arrivé et je me rends compte que je me fais très bien à cette « dolce vita » sur l’île de Malte : le soleil, le farniente, le calme, des couleurs magnifiques, des paysages fantastiques, comment ne pas aimer ? Aujourd’hui, c’est décidé, je pars en direction des 3 cités que sont Senglea, Cospicua et Vittoriosa.

Je prends le bus 1 et descends en premier à la porte de Senglea. J’entre ensuite dans la péninsule par une grande porte en globérine (c’est une pierre claire dont sont construits la plupart des bâtiments à Malte, on peut voir les carrières au sud de l’île semble-t-il). Senglea est un peu comme un village endormi, j’ai l’impression d’être dans un rêvé éveillé : le long de la rue principale, presque personne.

Une personne âgée assise au pas de sa porte, un e autre derrière la fenêtre de son salon paraissent scruter le moindre mouvement. Sur ma droite, des ruelles descendent à pic ou en escalier sur la mer et offrent ainsi des points de vue sur la Marina et une autre des 3 cités, Vittoriosa.

Le calme et des temples

Alors que je poursuis nonchalamment mon chemin, j’arrive au bout de la péninsule et atteins les jardins de Safeheaven qui se terminent par une tour hexagonale sur laquelle sont sculptés une oreille et un œil pour surveiller constamment ce qui vient de la mer.

Un petit parc vient border cette tour. Un véritable havre de paix, une coupure dans mon quotidien. Je rejoins les quais pour rejoindre ensuite Vottoriosa par Cospicua pour atteindre la marina avec ses yachts de luxe, quelques voiliers et des « daghjsa » (barque maltaises colorés). Le temps d’un sandwich au pain maltais, une petite pause me revoilà partie pour la découverte de temples mégalithiques de Traxien. Il me faut prendre le bus 2 jusqu’à la grande place de Paola et partir en direction de Birzebbuga.

L’entré des temples de Traxien se situe à quelques 100 mètres. Le rythme est « oppressant », je décide m’octroyer une nouvelle pause et d’aller profiter du coucher de soleil sur le bord de mer à San-Julian et Sliema en prenant le bus 12.

Le sud de l’île

Déjà, je sens que 3 jours ne sont pas suffisamment pour découvrir toutes les beautés de l’île. Je sais que je reviendrai. Déjà. Aujourd’hui, en ce 3e et dernier jour, je pars visiter le sud de l’île. Je prends le bus 71 en direction de Lapsi, je traverse des banlieues autour de l’aéroport. Je me retourne dans le bus et me rends qu’il y a peu de touristes à bord, peut-être n’aiment-ils pas le bus traditionnel préférant ces bus à deux étages qui leur sont réservés exclusivement.

Après un trajet de 45 mn, j’arrive à Zurrieq où je dois prendre un nouveau bus pour descendre à Blue Grotto. Ici, tout est fait pour le chaland, à savoir boutiques de souvenirs, restaurants, toilettes publiques, parking pour autocars, je sais que je débarque sur une partie de l’île que les autochtones. J’avais repéré sur un guide la possibilité de faire un petit tour en mer et je m’empresse de ce pas, histoire de fuir ce maelström de touristes.

Des grottes à couper le souffle

Dès lors, j’embarque sur un « luzzijet » avec 7 autres personnes. Le pilote nous fait visiter plusieurs grottes successives de tailles différentes. C’est incroyable : l’eau est transparente, la profondeur n’atteint même pas 4 mètres tout au plus et je vois les fonds sablonneux avec son corail rouge de temps à autre.

Les grottes me font un effet indescriptible ; c’est comme si j’entrais dans un autre monde. Quand une grotte semble vouloir s’écrouler, une autre ressemble à un dôme, une troisième abrite encore une grande pierre plate où, parait-il, des rituels religieux avaient lieu. Soudain, un trou dans la roche fait officie de lucarne, de fenêtre sur la mer : le soleil pénètre de ses rayons ardents et étincelants et tombe sur l’eau en donnant des reflets bleu fluo. Je suis impressionné. La beauté qu’offre la nature pour ceux qui savent regarder et apprécier.

Nous repartons ensuite vers le large vers une plateforme pétrolière en direction de l’île de Filfa, une île inhabité dont l’accès est entièrement interdit car c’est devenu une réserve naturelle qui abrite des espèces endémiques rares et en voie d’extinction. Retour et déjeuner pour ma part dans ce qui restera mon dernier restaurant de l’île, à diner à une terrasse en hauteur offrant une magnifique vue panoramique sur la mer. Je ferme les yeux et je tente de me souvenir.

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